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    LA FETE  DU  MOUTON

    Aid El Kebir ou Aid Al Adha

    1434…2013

    LA FETE  DU  MOUTON

                                         L'Aïd El Kebir, appelé aussi Aïd al-kabir ou Aïd al-Adha, qui signifie:

                                           littéralement  "la grande fête" est la fête la plus importante de l'islam.

                                           Selon l'histoire la fête de l'Aïd EL Kebir commémore l'asservissement

                                            d'Ibrahim(Abraham) à Dieu qui lui a ordonné de sacrifier son fils Ismaël.

                                   Ibrahim  n 'hésitant pas à sacrifier son fils Ismaël pour montrer sa

                                           soumission à Dieu est pour  les musulmans le modèle du croyant, étant

                                             aussi le premier musulman et le messager de Dieu. Mais Dieu le Clément

                         a envoyé un mouton à Ibrahim pour honorer son sacrifuce.

    LA FETE  DU  MOUTON

                                               Le message du prophète Muhammad retourne aux traditions d'Ibrahim

               c'est pour cela que les Musulmans célèbrent l'Aïd al-Kebir.

                        Cette fête appelée aussi la "Fête du Sacrifice" ou fête du mouton

                                                 marque la fin du pèlerinage ( EL HADJ)elle a lieu chaque année le 10 du mois de:

                                  Dhou Al Hijja qui est le dernier mois du calendrier musulman.

                                     Pour l'année 2013 le jour de l'Aïd Al-Adha

                                          est fixé le 15 octobre 2013 +ou-- un jour selon les pays.

                                ce qui correspond au 10 Dhou Al Hijja 1434 de l'hégire.

                                                     Cette fête qui est plus qu'un simple événement religieux est

                                    l'occasion pour se rencontrer avec la famille et les proches,

                                elle est aussi synonyme de partage et de générosité envers

    les pauvres et les nécessiteux

     

    LA FETE  DU  MOUTON

     

                         Le jour du l’Aïd, on se réveille tôt généralement afin de pouvoir faire ses

                          ablutions, voire même se laver entièrement, et se rendre au lieu de prière

    pour la grande prière de Aïd Al Adha.

                                Les gens se rendent à le Mosquée à pieds de préférence tout en invoquant

                    Dieu  de façon individuelle. Un imam guide les fidèles pour la prière

                              de l’Aïd Al Adha puis donne son sermon . Il est préférable de repartir chez soi

                               par un différent chemin que celui emprunté en direction de la Mosquée.

    LA FETE  DU  MOUTON

                            Après le sermon de l’Aïd, l’imam égorge le sacrifice (ordinairement

                     un mouton mais d’autres sacrifient une chèvre ou une vache…)

                               et c'est le signe pour que tous les pères de familles en fassent autant

         dans leurs foyers.  Le sacrifice est fait au nom d'ALLAH.

                       La lame utilisée doit être obligatoirement très aiguisée afin

                    que la bête ne souffre pas et meure rapidement, d’un seul

                   Mouvement, permettant ainsi que sa viande soit « Halal ».

                               Après la saignée, la carcasse de l’animal est accrochée à l’envers, 

                         afin que tout le sang puisse s’écouler et la bête est aussi vidée.

                          Sa tête est grillée et le cœur, les poumons, le foie sont cuits en

                                 brochettes. La viande de l’animal en elle-même n’est mangée que le

                    lendemain de l’Aïd pour des raisons de santé et d’hygiène. 

    LA FETE  DU  MOUTON

       

                                      Les plats et leur préparation  diffèrent de pays en pays. Une partie

                             du sacrifice doit être donnée en tant que « Sadaka » (en tant

                                   qu’aumône) aux plus pauvres qui n’ont pas les moyens de s’offrir

                                      un mouton. D’autres musulmans poussent la générosité jusqu’à offrir

                                      toute une bête aux plus démunis. Néanmoins, il n’est pas obligatoire

                                        d’acheter un sacrifice à l’occasion de l’Aïd pour les gens qui n’ont pas

                           les moyens. Aïd El Adha est une sunna du prophète Mohamed.

                                  Aïd El Kebir est aussi une occasion pour que la famille et les amis se

                             réunissent et aussi de pardonner à ceux qui nous ont fait du tort

                           auparavant et de prier Dieu pour son pardon et son indulgence

    LA FETE  DU  MOUTON

    BONNE FETE

    LA FETE  DU  MOUTON


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  • LES CONTES ET AVENTURES DE   DJEHA

    D J E H A

     

    LES CONTES ET AVENTURES DE   DJEHA

     

    Mais qui est DJEHA ?..

    C'est un personnage du folklore traditionnel

    du Moyen-Orient de l'Afique du Nord,jusqu'à

    la Chine,en passant par l'Egypte,la Syrie,la Turquie

    voire meme la Pologne,on le trouve confronté à de

    nombreuses aventures déroutantes et droles.

    Suivant les régions son nom change,mais les histoires

    sont semblables,qu'il s'appelle Ch'ha,Goha,Hodja,

    Djeha,Srulek ou Affendi.

    On peut considerer Djeha de deux façons:

    Soit il est tres intelligent qu'il en devient bete,

    Soit il est si bete qu 'il finit par dire des choses

    intelligentes.

    MES AMIS(ES) je sais que vous attendez que 

    je vous racontes quelques unes de ses histoires

    Voici l'histoire du palmier

    LES CONTES ET AVENTURES DE   DJEHA

    Djeha plantait un palmier dans son jardin.Le Sultan

    vint à passer;il s'arrete et dit a Djeha d'un ton moqueur

    Voyons,Djeha!Pourquoi te donnes-tu tant de peine?

    Tu ne mangeras jamais les fruits de ce palmier.Tu sais bien

    Que tu mourras avant qu'il ne commence à produire des dattes

    Au lieu de se facher,Djeha répondit tranquillement

    Sultan,nous mangeons les fruits plantéspar nos pères,

    et nos enfants mangeront les fruits des palmiers

    plantés par nous.

    Cette réponse sage plut au Sultan qui,en récompense,

    donna une piece d'or à Djeha.

    "Oh Sultan,voyez comme ce palmier a donné

    rapidement ses fruits."

    La remarque de Djeha fit rire le Sultan,qui lui

    donna une autre piece d'or.

    C'est de plus en plus extraordinaire,s'écria Djeha.

    Voila un palmier qui donne deux récoltes par an.

    Le Sultan se mit à rire aux éclats.Il donna une 3eme

    Piéce d'or à Djeha,puis il reprit son chemin.

     

    LES CONTES ET AVENTURES DE   DJEHA

    Quelles sont les meilleurs qualités humaines,Djeha?

    Un philosophe m'a dit une fois ,qu'il y en avait deux!

    il en a oublié une mais m'a dit l'autre.Pour tout vous

    dire,j'en ai oubliéune moi aussi.

    LES CONTES ET AVENTURES DE   DJEHA

    Quel age as-tu Djeha

    Quarante ans.

    Mais tu m'as dit la meme chose il y a dix ans

    Cela prouve que je ne change pas,et que je dis la Vérité.

    LES CONTES ET AVENTURES DE   DJEHA

    VOILA MES AMIS (ES)JE VAIS ARRETER LA CE BILLET

    CAR CE MONDE EST INFINI

    MAIS JE DIRAI

    "Ce n'est pas la vie qui est belle,c'est nous qui la voyons belle

    ou moins belle.Ne cherchez pas à atteindre un bonheur parfait,

    mais contentez-vous des petites chosesde la vie,qui,

    mises bout à bout,permettent de tenir la  Distance."

    AGNES LEDIG 

    LES CONTES ET AVENTURES DE   DJEHA

     

    LES CONTES ET AVENTURES DE   DJEHA

     

     


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    AIN SALAH

     

     

     

    Dans sa longue quete dune retraite , la Reine Tin Hinan

    S'était établi à Ain Salah.

    A cette époque , Ben Azzi Salah ,un noble voyageur venant

    Du Touat se fit offenser par elle:

    C'est contraire aux lois de l'hospitalité. 

              Lui dit-il, comment oses-tu refuser de l’eau

    à un voyageur en plein désert ?

              Mes chameaux risquent de ne pas pouvoir se désaltérer

    lui répondit-elle d’une manière méprisante.

                  Ben Azzi pris de colère leva son bâton et le planta

                  dans le sol.Par miracle l’eau se mit à sourdre devant

    la Reine abasourdie par le prodige.

     

           C’est ,dit la légende , autour de cette source que

    la ville fut construite.

    (Ain Salah veut dire la source de Salah)

              Notons que les difficultés que rencontrent les habitants

                du  désert  pour s’entendre , ont toujours eu pour

    principale cause la rareté de l’eau..

     

     

     

                  De plus les Touaregs nomades et autres

               nobles guerriers exécraient les citadins

     

     

     

             La rivalité pour l’eau s’exprime ici autour de

    deux ancêtres symboles.

                  Tin Hinan avec sa force militaire accusée d’égoïsme

              contraire aux règles  de l’hospitalité saharienne ,

            est contrée par l’Ancêtre puisant sa force dans

                   La sacralité et le savoir religieux , créant un espace

               urbain  qui prolonge la sainteté des eaux vitales.

     

     

     

                 Telle pourrait être  l’explication d’une répulsion

    séculaire entre les Touaregs

     

    Et leur voisins sédentaires (Rguibet et Chaamba )   

     

     

    NB DANS TOUTES LES LEGENDES ON FAIT VENIR

    LES ANCESTRES D'AILLEURS

     

    TOUJOURS DANS LES PROFONDS

    SOUVENIRS DE L'ENFANCE

    ENTRE LES REVES 

    ET LES LEGENDES

    Bon Week-End

    et 

    bonne soirée

     

     


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  • LES CONTES DE MON ENFANCE

    , dans le lointain pays du coté ou le soleil se lève, une veuve qui avait un fils du nom d'Aladin. Ils étaient très pauvres, et pendant que sa mère s'éreintait au travail, Aladin passait son temps à vagabonder avec les enfants de son âge. 
    Un après-midi, alors qu'il jouait avec ses amis sur la place du village, un mystérieux étranger s'approcha de lui. L'homme était richement vêtu ; il portait un turban orné d'émeraudes et de saphirs, et sa petite barbe noire faisait ressortir l'étrange éclat de ses yeux qui étaient plus sombres que le charbon. 

    - N'es-tu pas Aladin, fils de Mustapha le tailleur ? dit l'homme. 

    - Oui, monsieur, c'est bien moi, répondit Aladin. 
    - Mon garçon aimerais-tu gagner beaucoup d'argent... cent roupies ? 
    - Oh ! oui, monsieur ! je ferais n'importe quoi pour ramener autant d'argent à ma mère ! 
    - Alors écoute Aladin, il te suffira de passer par une trappe trop petite pour moi et me rapporter une vieille lampe.

     

    LES CONTES DE MON ENFANCE

     

     

    Aladin suivit donc l'homme à la barbe noire jusqu'en un endroit très éloigné du village. ils soulevèrent une lourde pierre et le garçon svelte et agile, se faufila par l'étroite ouverture. Quelques marches s'enfonçaient dans le sol. L'homme retira l'anneau qu'il portait au doigt et le tendit à Aladin : 
    - Mets cet anneau, il te protégera du danger. 
    Au bas des marches, Aladin découvrit une grande caverne. Elle était remplie de coffres, de jarres en or qui débordaient de bijoux, des arbres croulant sous le poids de fruits en pierres précieuses, de grandes coupes pleines de diamants et d
    e perles de nacre : un trésor immense !

    Aladin fut soudain tiré de sa stupeur par une voix qui criait : 
    - La lampe, la lampe Aladin, apporte moi la lampe ! 
    Le garçon regarda tout autour de lui et finit par apercevoir une vieille lampe à huile posée sur un coffre. Elle semblait bien terne au milieu de toutes ces richesses. Pourquoi l'étranger voulait-il cette lampe sans valeur alors que la caverne renfermait un immense trésor ? C'était sans doute un magicien... 
    Aladin, inquiet, prit la lampe et remonta lentement vers la surface. 
    - vas-tu te dépêcher ! reprit l'homme, donne-moi la lampe ! 
    - Aider moi à sortir, répondit Aladin. 
    - Donne-moi la lampe d'abord ! Hurla l'étranger. 
    Inquiet, Aladin mit la lampe dans sa poche et redescendit les marches sans répondre. 
    - Et bien puisque tu t'y plait tant, reste ici pour l'éternité ! 
    Et, de rage, l'homme fit rouler la lourde pierre sur l'étroite ouverture.

    Perdu, seul dans le noir, Aladin se tordait les mains de chagrin et de désespoir. 
    Soudain l'anneau qu'il portait au doigt se mit à briller. Une imposante créature apparut, avec des yeux comme des flammes. Il était plus grand qu'un
     géant. Sa voix fit trembler la caverne : 

    - Je suis le génie de l'anneau. Parle et j'obéirai ! 
    - Je veux rentrer chez moi, murmura Aladin.

    Aussitôt, Aladin se retrouva auprès de sa mère, à qui il raconta son étrange aventure. Comme elle refusait de le croire, le garçon lui donna la vielle lampe. Alors, tout en l'écoutant, elle commença à astiquer la lampe pour lui donner un peu d'éclat pour pouvoir la revendre au marché.

     

     

     

     

     

    LES CONTES DE MON ENFANCE

    Quand elle eut frotté trois fois, il sortit de la lampe, au milieu d'une épaisse fumée, un autre génie encore plus effrayant que celui de l'anneau. 
    - Je suis le génie de la lampe, parle et j'obéirai !

    A partir de ce jour, Aladin et sa mère ne manquèrent plus de rien. Quels que fussent leurs désirs, le génie les exauçait sur le champs. Ils devinrent même les personnes les plus riches et les plus généreuses de la région.

    Les années passèrent. Aladin était maintenant un grand et beau jeune homme. Un matin, au marché, il croisa Badroulboudour, la fille du Sultan. Il en tomba fou amoureux. Après l'avoir mis à l'épreuve, le Sultan finit par accorder la main de la princesse à Aladin. Il y eut un somptueux mariage, puis Aladin et Badroulboudour s'en allèrent habiter un magnifique palais que le génie avait fait surgir dans la nuit. Un jour que la princesse était seul au palais, un étrange marchand s'arrêta sous sa fenêtre. 
    - J'échange vos vielles lampes contre des neuves criait-il. 
    - La princesse le prit pour un fou, mais comme il insistait et
     qu'elle ignorait le secret du génie, elle alla chercher la vieille lampe et l'échangea au marchand. 

    Celui-ci n'était autre que le mauvais magicien qui ayant appris qu'un ancien mendiant du nom d'Aladin épousait une princesse, il se doutait bien qu'il ne pouvait s'agir que d'une affaire de génie. Aussitôt le magicien frotta la lampe trois fois et, sous le regard effrayée de Badroulboudour, fit apparaître le génie. 
    - Je suis le génie de la lampe parle et je t'obéirai. 
    - Je suis le magicien noir, ton nouveau maître. Tu dois m'obéir en tout. 
    - Oui mon maître, commande que je t'obéisse. 
    Le magicien ordonna au génie de les transporter, lui, la princesse et l
    e palais dans un pays très lointain au delà des mers.

    La disparition de la princesse Badroulboudour, plongea Aladin dans une grande tristesse. 

    Le sultan voyant que le palais et sa fille avaient disparu commanda que l'on jette Aladin dans un cachot et que l'on lui coupe la tête le lendemain matin. Dans le sombre cachot, en se tordant les mains de désespoir Aladin se souvint de l'anneau. Une fois encore, il eut recours au génie de l'anneau. 
    - Emmène moi où se trouve ma bien aimée, lui demanda-t-il, je ne peux vivre sans elle. 
    En un éclair, Aladin se ret
    rouva dans la cuisine de son palais. Devant lui Badroulboudour préparait le repas du magicien.

    - Aladin, toi ici ? 
    - Vite mon amour, prends cette poudre et mets la dans le repas du magicien ! Aie confiance en moi. 
    Ainsi on entendit bientôt les ronflements du mauvais magicien, vaincu par le somnifère.

    Aladin s'empara de la lampe et fit surgir le génie. Il lui ordonna de les ramener au plus vite dans leur pays. Le sultan pleura de joie en retrouvant sa fille et son gendre. Toute la ville célébra le retour d'Aladin et de la princesse par de grandes fêtes qui durèrent tout un mois. Quant au méchant magicien, il fut chassé du royaume et l'on entendit plus jamais parler de lui.

     

    OUI COMME VOUS VOYEZ  IL Y A TOUJOURS

    AU FOND DE CHACUN DE NOUS

    UN ENFANT QUI REVE.....

     

    LES CONTES DE MON ENFANCE 

     


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  • LES COULEURS DE LA  VIE

    Un jour les couleurs du monde

    ont commencé à se quereller
    chacune disait qu’elle était la plus belle 
    la plus importante la plus utile la favorite
     

     

     

    Vert  dit  

    je suis définitivement la plus importante 
    je suis le signe de la vie et de l’espoir 
    j’ai été choisie par les champs
    les arbres et les feuilles 
    sans moi les animauxne vivraient pas 
    regardez un pré de montagne et
    vous constaterez que je suis majoritaire
     

     

    Bleu  l’interrompt  

    tu ne penses qu’en fonction de la terre

    mais considère le ciel et la mer 
    c’est l’eau qui est la base de la vie 
    le ciel offre l’espace la paix et la sérénité
     

     

    Jaune  riait sous sa cape   

    vous êtes tellement sérieuses vous autres  

    moi j’apporte le rire

    la gaieté la chaleur dans le monde  

     le soleil est jaune et les étoiles aussi  

    chaque fois que vous rgardez un tournesol 

    e monde entier se met à rire   

    sans moi il n’y aurait pas de plaisir 

     

    Orange  n’est pas d’accord : 

    je suis la santé et la force 
    je suis précieuse parce que 
    j’apporte de la  vie à l’humanité
    je transporte les plus importantes vitamines 
     Pensez aux carottes citrouilles oranges 
    mangues et papayes 
     Je ne suis pas toujours là à l’année

     mais quand j’éclaire le ciel à mon lever 
    et à mon coucher ma beauté est telle

    que personne ne pense à aucun d’entre vous

     

     

    Rouge  ne peut s’empêcher de crier  

    je suis la vie de chacun de vous  

    je suis le sang le sang de votre vie

      je suis la couleur du danger ou de la bravoure  

    je suis toujours prête à

    me battre pour une bonne cause 

     je suis la couleur de la passion et de l’amour 

     

     

    Violet se lève de toute sa grandeur  

    elle est  grande et dit avec grande pompe  

    Je suis la couleur royale la couleur du pouvoir  

     Les rois les chefs et les archevêques  

    m’ont toujours choisie parce que je suis 

    le signe de l’autorité et du pouvoir  

     les gens ne me questionnent jamais  

     Ils écoutent et obéissent 

     

     

    Indigo se lève à son tour  

    Pensez à moi je suis la couleur du silence 
    Vous ne me remarquez pas mais sans moi vous 
    deviendrez superficielles  je représente la pensée et 
    la réflexion la nuit et les eaux profondes 
    Vous avez besoin de moi pour votre équilibre

     

     

    Et toutes ces couleurs sont parties
    chacune convaincue de leur unique supériorité 
     leur querelle est devenue de plus en plus 
    importante avec les jours soudainement 
    un éclair apparut et un bruit de roulement 
    tonnerre se fit entendre  la pluie se 
    mit à tomber 

    les couleurs ayant très peur
    se sont toutes rapprochées les unes des autres 
    pour se réconforter au milieu de la clameur
     

     

     

    Pluie     est apparue  

    Vous autres stupides couleurs
     vous disputant chacune essayant de 

    dominer l’autre  ne savez-vous 
    donc pas que vous êtes toutes faites 

    pour un besoin unique et spécial  
     Joignez-vous et venez à moi
    Faisant ce qu’on leur demandait 
    les couleurs se sont réunies
     

    Pluie   a continué à parler  

    À partir de maintenant quand il pleuvra 
    chacune de vous s’étirera dans le ciel 
    en une demi boucle pour vous rappeler 

    que vous pouvez vivre dans la paix 

    Cet arc-en-ciel sera 
    un signe d’espoir pour demain.  
    Et quand une grosse pluie 
    lavera le monde et qu’ensuite 
    l’arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel 
    souvenez-vous de vous
    apprécier les UNS LES AUTRES

     

    GROS BISOUS

     

     

     


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